Les compléments alimentaires et les suppléments nutritionnels sont de plus en plus répandus. Pourtant, leurs effets sont souvent remis en cause et certains sont même accusés d'être dangereux. Le décret n° 2006/352 du 20 mars 2006, fournit un cadre juridique complet pour les compléments alimentaires. Ce décret reprend la définition européenne des compléments alimentaires : L'objectif de ces produits est de compléter le régime alimentaire normal par un apport concentré de substances participant aux apports nutritionnels journaliers qui peuvent également avoir des effets physiologiques sur différentes fonctions de l'organisme.
L'étiquetage de ces produits doit comprendre la dénomination de vente "complément alimentaire" et un certain nombre d'informations obligatoires ; Le fabricant doit indiquer le mode d'emploi détaillé de son produit avec la dose journalière recommandée ainsi que la liste de toutes les substances utilisées pour la fabrication du produit.
Les précautions d'emploi doivent apparaître de façon visible sur l'étiquetage afin, par exemple, de rappeler au consommateur de tenir ces produits hors de portée des jeunes enfants ou de ne pas les substituer à une alimentation
équilibrée et variée.
11,2% des adultes sont consommateurs de compléments alimentaires. Il s'agit pour 19,0% d'entre eux d'une consommation permanente, pour 12,4% de cures de plus de 3 semaines, pour 15,7% de cures de 3 semaines, pour 29,4% de cures d'une à deux semaines, et 23,5% en prennent de façon irrégulière.
Il s'agit le plus souvent de magnésium (51,0%), vitamine C ( 45,1%), de multivitamines (30,7%), de calcium (28,1%), d'oligo-éléments (20,9%), de compléments pour la beauté (17,6%), pour le sommeil (9,2%).